Cinquante ans après sa naissance, le Rotaract reste aussi
attractif pour les jeunes, explique Laura Verdegaal, qui, en tant que membre du
club de Gooi-en Vechtstreek, aux Pays-Bas, a participé en décembre dernier à
une table ronde sur le programme via Facebook.
« Je pense que, d’une certaine manière, il est encore plus
pertinent qu’avant, car on observe un réel retour vers ce qui est local :
consommer localement, avoir conscience de la provenance des produits que nous
achetons et partager ces valeurs. Une sorte de rejet de la mondialisation »,
ajoute-t-elle.
Pour Laura, les clubs du Rotary et du Rotaract profitent
aujourd’hui d’un partenariat plus fructueux et plus équilibré. Les Rotaractiens
sont désormais pleinement intégrés dans le processus de décision et de planification.
À l’image, explique-t-elle, de cette grande action réalisée dans son district
où des Rotaractiens avec des compétences de graphisme ont piloté la conception
du site Internet du projet et la rédaction de son contenu.
« Si vous voulez être bénévole localement, le Rotaract est
idéal », explique Laura. « De même si vous voulez développer vos compétences de
leader, vos qualités orales et votre sens de l’organisation, ou si vous aimez
voyager et rencontrer des gens de cultures différentes. Le Rotaract est une
vraie chance. »